Après Glow, spectacle de jonglage avec des objets lumineux, et Smashed en hommage à la chorégraphe Pina Bausch, Gandini Juggling revient avec 4×4 Ephemeral Architectures. Créé à Londres en janvier 2015 le spectacle est né de la rencontre entre 4 jongleurs et 4 danseurs classiques. La mise en scène est co-signée par Sean Gandini, le fondateur de la compagnie et par Ludovic Ondiviella du Ballet Royal de Londres.
Mariage entre le ballet considéré comme un art noble et l’art de la jonglerie, la compagnie prouve que cette association n’a rien de déraisonnée : au contraire c’est un territoire inexploré qui s’ouvre, les deux arts se nourrissant l’un l’autre. Au croisement de ces deux disciplines, émerge cette oeuvre, véritable célébration de l’instant présent. C’est un montage délicat et fragile qui s’écrit sous nos yeux, nous rappelant à l’aspect éphémère de toute tentative humaine.
Les gestes des corps traversant l’espace dessinent un paysage invisible, une architecture de l’imaginaire. Les mouvements des danseurs et des jongleurs se répondent. Et dans l’ombre des quilles et des anneaux, un fragment de corps apparaît, le geste est repris, redoublé, partagé.
Fondée en 1992, Gandini Juggling est une des compagnies les plus renommées du moment. Présentés dans plus de 40 pays à travers le monde, les spectacles mêlent le cirque, la danse, la musique et des aspects plus théâtraux. Dans ce dernier spectacle l’Orchestre de chambre Camerata Alma Viva interprète sur scène une commande du compositeur Nimrod Borenstein.
- Mise en scène
- Sean Gandini | Gandini Juggling
- Coordination artistique
- Emma Lister
- Chorégraphie
- Ludovic Ondiviela
- Musique
- Nimrod Borenstein
En bref...
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