C’est le printemps et le petit garçon découvre un secret : il a deux mamans, celle qui s’occupe de lui et celle qui l’a mis au monde. Cette révélation emplit sa tête de questions auxquelles il est très difficile de répondre. La pièce suit le rythme des saisons et le cycle des fleurs. Il faut sans doute y lire le caractère éphémère d’une floraison comme celui de notre passage sur terre.
Celui qui prend la parole est l’enfant devenu grand. Grâce à une diffusion par casque, la voix du conteur vient se poser au creux de notre oreille. Johanny Bert poursuit son travail sur les ombres portées : celles de comédiens ou encore de marionnettes s’inscrivant parfois en contrepoint à ce que l’on vient d’entendre. Mais l’image donne corps aussi à tout ce que l’on ne croise pas dans la vie réelle ; De passage s’apparente à un conte fantastique avec des oiseaux bons conseillers, des cailloux qui poussent dans les cerveaux, des enfants aux yeux d’or.
Rien n’est sombre, il y a une lumière qui anime chacune des images. Johanny Bert développe comme dans Elle pas princesse lui pas héros un théâtre élémentaire, poignant.
- Texte
- Stéphane Jaubertie
- Mise en scène, conception
- Johanny Bert
- Assistanat à la mise en scène
- Thomas Gornet
- Interprétation
- Maxime Dubreuil, Laëtitia Le Mesle, Christophe Luiz, Cécile Vitrant
En bref...
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