Entre conte musical et enquête d’espionnage, drame et comédie, petite et grande histoire, Nosztalgia Express célèbre les possibles de la fiction.
1956 : Daniel Valentin et sa mère prennent un train en direction de Strasbourg. Cette ville n’est qu’une étape vers une destination plus lointaine, dont le garçonnet de neuf ans ignore le nom. Après un dialogue avec un autre passager, Simone Valentin largue son fils sur un quai de gare et disparaît à jamais. 1967 : chanteur de variété à succès, « Danny » Valentin est en proie à une infinie mélancolie qui l’empêche de créer. Pour y remédier, son imprésario engage un détective privé. Débute une enquête loufoque emmenant Danny et ses proches en Hongrie sur les traces de sa mère. Fable aussi extravagante que rocambolesque, Nosztalgia Express nous balade entre Paris et Budapest et tisse l’histoire de Danny et celle de la Hongrie suite à l’insurrection de Budapest de 1956. Mêlant théâtre et musique, Marc Lainé (dont Vanishing Point a été joué à Béthune en 2017) imagine un spectacle où la liberté formelle rejoint celle du récit. L’ensemble déplie une réjouissante affirmation de la puissance de la fiction, celle que l’on choisit de s’inventer. Non pour fuir la réalité, mais pour pouvoir composer avec elle.
- Comédie de Valence
- Texte, mise en scène, scénographie
- Marc Lainé
- Jeu
- Alain Eloy, Emilie Franco, Olivier Werner, Thomas Gonzalez, Léopoldine Hummel, François Praud, François Sauveur
- Musique
- Émile Sornin (Forever Pavot)
En bref...
...