Dans une maison de banlieue française, Norah Krief tente d’interroger sa culture tunisienne à travers le service du café et du zazoua, la langue arabe de ses parents qu’elle ne comprend pas et les regards de ses voisins : une « nostalgie bienheureuse » au milieu de ruines.
En jonglant entre le poème d’Ibrahim Nagi, auteur tunisien, et une adresse, sous forme de lettre à sa mère — entre le recul de la littérature et l’exemple domestique — Norah Krief témoigne d’une culture multiple que ses parents conservent après leur exil en France et qu’elle s’approprie doucement après l’avoir rejetée pendant l’enfance.
Al Atlal (Les Ruines) est la chanson fétiche d’Oum Kalsoum. Norah Krief lui emprunte la forme chantée pour proposer un spectacle‑concert évoquant les vestiges d’un amour, le rêve d’un pays perdu, la quête de l’insertion sociale en se réconciliant avec sa propre histoire. Avec trois musiciens multi‑instrumentistes, ce sont les siècles d’une histoire qui nous parviennent à tous.
- D'après le poème d'
- Ibrahim Nagi
- Chanté par
- Oum Kalsoum
- Sur une musique de
- Riad Al Sunbati
- En 1966 interprétation
- Norah Krief, Frédéric Fresson, Lucien Zerrad, Yacir Rami
En bref...
...