Cette interprétation brillante de la célèbre pièce de Molière nous embarque quatre siècles en arrière, dans une comédie sociale qui flirte avec le drame intime.
Harpagon n’a qu’une passion dans la vie : l’argent. Son désir dévorant de s’enrichir le ronge autant qu’il fait obstacle au bonheur de sa maisonnée. Le vieillard s’apprête à marier de force sa fille avec un riche seigneur et à épouser lui-même Mariane, jeune fille du voisinage. Alors qu’il espère tirer profit de ces arrangements, il voit s’abattre sur lui bien des tracas. Son fils devient son rival, ses serviteurs le trompent et, comble du malheur, il se fait voler ! Dans une mise en scène tout en clair-obscur, ces personnages qui assument leur appartenance à un autre temps nous entraînent au coeur d’un conflit de générations qui trouve en nous des échos. Dans un décor entre château en ruines et navire à la dérive, les caisses fermées suggèrent à merveille la richesse dont Harpagon est incapable de profiter. Presque émouvant dans son obsession qui le détruit, il amène pourtant le public à rire de cette histoire rocambolesque.
- texte
- Molière
- mise en scène
- Benoît Lambert
- avec
- Estelle Brémont*, Anne Cuisenier, Baptiste Febvre, Théophile Gasselin*, Étienne Grebot, Maud Meunissier*, Colin Rey, Emmanuel Vérité *issu·es de L’École de La Comédie de Saint-Étienne
- assistanat à la mise en scène
- Colin Rey
En bref...
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