Amor traverse la ville sous le regard des passants. Rien de plus banal. Mais le lendemain d’un attentat, ce jeune homme issu de l’immigration a conscience que le regard sur lui n’est plus le même. Amor, qui passait jusque là inaperçu, se pose des questions : « Je ne sais pas si l’ambiance a changé ou si c’est moi qui m’imagine des choses… »
Récompensée par de nombreux prix et traduite en de nombreuses langues, l’œuvre de Jonas Hassen Khemiri est puissamment ancrée dans l’aujourd’hui. Les paysages dans lesquels évoluent ses personnages appartiennent à ce que l’auteur appelle des « zones grises », là où gagne la complexité, où on s’éloigne des stéréotypes. La pièce nous amène à nous déplacer et à nous questionner sur nos a priori. Il faut parfois prendre les devants pour ne pas être pris dans les rets d’une facile stigmatisation.
Après la création de Demain dès l’aube à Bruay en 2015, Noémie Rosenblatt engage avec J’appelle mes frères un nouveau projet qui traite des questions d’intégration, d’exclusion, et d’appartenance.
- Texte
- Jonas Hassen Khemiri (éd. Théâtrales)
- Traduction
- Marianne Ségol-Samoy
- Mise en scène
- Noémie Rosenblatt
- Interprétation
- Priscilla Bescond, Kenza Lagnaoui, Maxime Le Gall, Slimane Yefsah et 11 amateurs accompagnés par Baptiste Drouillac
En bref...
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