Après Thiaroye évoquant le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée coloniale en 1944 et Quais de Seine (joués à Béthune en 2018 et 2019) traitant du massacre d’Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, Alexandra Badea crée Diagonale du vide le dernier opus de sa trilogie Points de non‑retour. À découvrir indépendamment des précédents, ou lors d’une intégrale, occasion d’une journée d’immersion au théâtre !
Dans ce qui fut un foyer pour enfants en attente de placement, Daria, Hamza et J.‑B. se retrouvent à l’initiative de Nora. Les trois premiers se sont rencontrés là vingt ans auparavant, la quatrième souhaite récolter leurs paroles en vue d’un documentaire. Mais les retrouvailles ne sont pas simples : trahisons, histoires d’amour et autres secrets longtemps enfouis ressurgissent. Bloqués ensemble à la faveur d’une grève, ils vont tous les quatre affronter leurs fantômes. Abordant notamment l’histoire méconnue des Enfants de la Creuse – qui a vu le déplacement de 1962 à 1984 de milliers d’enfants réunionnais arrachés à leur famille en vue de repeupler des départements métropolitains –, Diagonale du vide clôt Points de non‑retour. Une nouvelle plongée dans les zones d’ombres de notre récit national où la confrontation des expériences permet à chacun de dépasser ses blessures intimes.
- Hedera Hélix
- Texte, mise en scène
- Alexandra Badea
- Jeu
- Amine Adjina, Madalina Constantin, Kader Lassina Touré, Véronique Sacri, Sophie Verbeeck, Stéphane Facco
- Scénographie, costumes
- Vélica Panduru
En bref...
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