En mettant en scène un roman largement autobiographique d’Hervé Guibert, Arnaud Vrech tisse une réflexion sur la maladie et ses implications sociales.
Écrivain, photographe, journaliste au Monde, Hervé Guibert s’est consacré à la fiction de sa propre vie et au récit de sa maladie, révélant sa séropositivité en 1990. Dans À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, il raconte les sentiments qui l’agitent après cette annonce : l’espoir, le découragement, l’envie d’en finir… La force, puisée dans le travail d’écriture. En faisant le récit de sa nouvelle vie de « condamné », il esquisse aussi le portrait d’une époque où la liberté sexuelle s’essouffle pour laisser place au danger et à l’inconnu. En adaptant cette œuvre à la scène, Arnaud Vrech donne toute son ampleur aux corps dont il est question. Dans un décor dépouillé, des objets figurent les différents espaces de l’histoire, laissant les acteurs déployer leur puissance d’interprétation. À travers le tumulte des voix se dessine le véritable propos de la pièce. Non pas la maladie en soi, mais la façon dont elle impacte les relations sociales.
- d’après le roman « À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie »
- Hervé Guibert
- adaptation et mise en scène
- Arnaud Vrech
- adaptation et dramaturgie
- Franziska Baur
- avec
- Cecilia Steiner, Clément Durand, Johann Weber
En bref...
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