Après Modèles et Sirènes présenté la saison dernière, la compagnie La Part des anges explore avec Dormir cent ans l’entrée dans l’adolescence. Ce moment tant attendu par les enfants et tant redouté par les adultes qui semble tourner autour d’un certain nombre de questions : qu’est-ce qui change quand mon corps change ? Pourquoi les autres ne viennent pas me parler ? Comment on fait pour embrasser avec la langue… ?
Aurore a 12 ans, fait du piano et de la danse. Théo a 13 ans, lit des BD et parcourt la ville en skate. A priori leurs routes n’étaient pas faites pour se croiser mais la nuit, Aurore et Théo rêvent et dans leurs rêves, ils se rencontrent.
Aurore et Théo font l’épreuve de la solitude. Aurore a conscience que quelque chose change en elle. Elle se prend constamment en photo, comme si elle devait se prouver que malgré ces transformations elle est restée la même. Théo lui est accompagné de l’imperturbable Roi Grenouille, le héros de sa BD préférée, qui veille sur lui mais qu’il est le seul à voir.
Passant du quotidien des jeunes et de leurs parents au merveilleux des contes de fées, Dormir cent ans trouble les genres. Construit en une succession de scènes courtes d’une très grande beauté visuelle, les comédiens circulent d’un monde à l’autre, s’adressant à de vrais-faux tigres, à un vrai-faux Roi Grenouille avec une aisance qu’on leur envie. Une fois adulte, il sera bien difficile de convaincre tout le monde de l’existence de ces univers imaginaires, alors profitons-en !
- Texte, mise en scène
- Pauline Bureau (le texte a été écrit avec et pour les acteurs du spectacle) | La Part des Anges
- Avec
- Yann Burlot, Nicolas Chupin, Géraldine Martineau, Marie Nicolle
- Dramaturgie
- Benoîte Bureau
- Scénographie, réalisation visuelle
- Yves Kuperberg
En bref...
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