La scène se passe à Londres, une nuit de 1934. Elle réunit trois femmes, Mélanie Klein qui a révolutionné la psychanalyse après Freud, sa fille Melitta qui n’a cessé de lutter contre sa mère et Paula, une élève de la psychanalyste.
Madame Klein ne cesse de pleurer. Elle classe de vieux papiers, s’arrête sur des lettres de son fils, se sert d’abord un café puis un verre de sherry et c’est alors qu’elle fait l’aveu à Paula qu’elle ne rêve plus. Son fils Hans vient de mourir.
Ces trois femmes sont reliées par un seul homme absent. La pièce, qui évoque l’oeuvre d’Harold Pinter, épouse la forme d’une enquête en huis-clos : Hans s’est-il suicidé ? A-t-il été poussé à la mort ? Par sa mère comme le suggère Melitta ?
La metteure en scène Brigitte Jaques-Wajeman, spécialiste du genre tragique, qu’il soit classique ou contemporain, revient sur ce texte qu’elle avait monté il y a vingt ans et qui la hante toujours. Elle ressent à nouveau le besoin de lever le voile sur cette nuit et sur ce théâtre intime, mental, cruel.
- Texte
- Nicholas Wright
- Traduction
- François Regnault (éd. du Seuil)
- Mise en scène
- Brigitte Jaques-Wajeman
- Interprétation
- Marie-Armelle Deguy, Sarah Le Picard, Clémentine Verdier
En bref...
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