J’ai 20 ans… : les bios des auteurs

J’ai 20 ans… : les bios des auteurs

Publié le 26 septembre 2014 dans Autour des spectacles

François Bégaudeau, auteur

Agrégé de lettres modernes, il entre dans la vie active comme professeur de français. Il publie en 2003 aux éditions Verticales son premier roman Jouer juste. En 2004 il fonde en compagnie d’écrivains et philosophes la revue Inculte. Suivent un autre roman Dans la diagonale (2005), et une « fiction biographique », Un démocrate : Mick Jagger 1960-1969. Avec son troisième roman, Entre les murs (2006), un livre sur l’école, l’enseignement et la banlieue, l’écrivain obtient le prix France Culture/Télérama. Il en co-écrit l’adaptation cinématographique avec Laurent Cantet et Robin Campillo, film dans lequel il tient le rôle principal, et obtient en 2008 la Palme d’or au 61ème Festival de Cannes et le César de la meilleure adaptation en 2009. Il est collaborateur régulier de diverses revues comme Transfuge, Cahiers du cinéma, So Foot et tient une chronique dans la Matinale de Canal+. Il publie Fin de l’histoire (2007), Antimanuel de littérature (2008), Vers la douceur (2009). Il donne également libre cours à son goût pour le collectif en participant à plusieurs ouvrages : Débuter dans l’enseignement : Témoignages d’enseignants, conseils d’experts – Devenirs du roman – Une année en France : Réferendum/banlieues/CPE – Le sport par les gestes – Une chic fille – Remix # 4 – La Politique par le sport. Il publie en 2010 avec Joy Sorman : Parce que ça nous plaît : L’invention de la jeunesse. En janvier 2011, son dernier roman, La Blessure la vraie, paraît chez Verticales en même temps que sa première pièce, Le Problème, est créée au Théâtre du Nord. En janvier 2012, il publie Au début aux éditions Alma, un roman composé de treize récits pris en charge par des narratrices ainsi que la pièce Le foie, éditions Théâtre Ouvert. Il écrit Le Moindre mal (éd. Seuil) en 2014.

Arnaud Cathrine, auteur

Après des études supérieures à Paris (il est titulaire d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’une maîtrise d’Anglais), il exerce diverses activités dans l’édition et à la radio–chroniqueur et producteur à France Culture – avant de publier un premier roman en 1998 chez Verticales : Les yeux secs. Suivront L’invention du père (1999), La route de Midland (2001) – dont il signe l’adaptation avec Éric Caravaca pour le ­long-métrage Le Passager –, Les vies de Luka (2002), Exercices de deuil (2004), Sweet home (2005), La disparition de Richard Taylor (2007), Les histoires de frères (2007), Le journal intime de Benjamin Lorca (2010), Je ne retrouve personne (2013). Il publie également plus d’une dizaine de livres pour les adolescents à L’Ecole des loisirs dont Mon démon s’appelle Martin (2000), Je suis un garçon (2001), Je suis la honte de la famille, Nous ne grandirons pas ensemble, La vie peut-être (2006), Moi je (2008). Il est conseiller littéraire pour deux festivals : Les Correspondances de Manosque et Paris en toutes lettres. En 2008 sort Frère animal, un roman musical, co-chanté et co-écrit avec Florent Marchet. La transcription scénique réunit Florent Marchet, Valérie Leulliot (Autour de Lucie), Nicolas Martel (Las Sondas Marteles) et Arnaud Cathrine qui renoue par la même occasion avec son premier amour, la musique et la chanson. Frère animal, qui a été créé avec la Scène Nationale de la Roche-sur-Yon, s’est produit à Paris au Café de la Danse, aux Bouffes du Nord et à l’Européen ainsi qu’en province. La tournée se poursuit jusqu’en mai 2011.

Joy Sorman, auteure

Joy Sorman signe en 2005 un premier roman, paru chez Gallimard. Ce manifeste pour un féminisme viril est intitulé Boys, boys, boys. Il remporte le prix de Flore la même année. En mars 2007 elle publie son deuxième livre, Du Bruit, consacré au groupe de rap NTM. En octobre 2007 elle publie, toujours chez Gallimard, 14 Femmes, pour un féminisme pragmatique, écrit en collaboration avec Gaëlle Bantegnie, Yamina Benahmed Daho et Stéphanie Vincent. Joy Sorman est par ailleurs chroniqueuse dans l’émission Ça balance à Paris sur Paris Première, dans la Matinale de Canal+ et dans l’émission Eclectik de Rebecca Manzoni sur France Inter. Elle a été membre du comité de rédaction de la revue littéraire Inculte. Sort en 2009 Gros Œuvre, un livre qui raconte 13 habitations en crise, précaires, ingénieuses, mobiles ou bricolées : autant de manières d’investir un lieu, de construire sa maison. 13 histoires qui posent la même question : que signifie habiter ? Elle publie en 2010 avec François Bégaudeau : Parce que ça nous plaît : L’invention de la jeunesse. En 2011, est paru L’Inhabitable, avec Éric Lapierre, aux éditions Alternatives, collection Mémoires urbaines, ainsi que son roman Paris Gare du Nord, éditions Gallimard, L’Arbalète. Elle publie Comme une bête en 2012 (éd. Gallimard) et La Peau de l’ours (éd. Gallimard) en 2014

Maylis de Kerangal, auteure

Elle a été éditrice pour les Éditions du Baron perché et a longtemps travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis à la jeunesse. Elle est l’auteur aux Éditions Verticales des romans Je marche sous un ciel de traîne (2000) et La Vie voyageuse (2003) et d’un recueil très remarqué : Ni fleurs ni couronnes (2006) dont l’une des nouvelles a été adaptée au cinéma (Eaux troubles, court métrage de Charlotte Erlih, Why Not productions, 2008, 20 min). Corniche Kennedy, roman publié en 2008, a été salué par la presse et le grand public. Le roman suivant, Naissance d’un pont (2010), déclenche le même enthousiasme et décroche le Prix Médicis. Elle publie chez Terrail : La Rue, (l’effet Joule de nos cœurs) (2005), chez Grasset : avec François Bégaudeau, Xavier de La Porte, Arno Bertina, etc., Le sport par les gestes (2007), chez Promodus : La peau d’une fille qui rentre de la plage (2007), chez Naïve : Dans les rapides (2007) et en collaboration avec les Incultes : Une chic fille (2008). Elle écrit aussi de nombreuses nouvelles comme Nadia et moi, Critérium du premier jour, La statue de Danton fait tourner le monde, Cœur de nageur pour corps de femme compatible, Comme une Ferrari Testarossa dans un champ de molènes, Sur la piste. En 2012, elle remporte le prix Landerneau pour son roman Tangente vers l’est paru aux éditions Verticales. Elle écrit Réparer les vivants (éd. Verticales, 2013) et À ce stade de la nuit (éd. Guérin, 2014)

Aurélie Filippetti, auteure

Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, elle est agrégée de lettres classiques. Elle raconte dans son premier roman, paru en 2003 chez Stock, Les Derniers Jours de la classe ouvrière, comment son grand-père, résistant, fut arrêté par la Gestapo au fond de la mine où il travaillait, puis déporté en camp de concentration avec ses deux frères. Elle y explore aussi le thème de la mémoire ouvrière et du sentiment de déclassement du monde ouvrier après la fermeture des mines et des usines sidérurgiques en Lorraine. Son deuxième roman Un homme dans la poche est sorti en 2006. Aurélie Filippetti est également députée de la 8ème circonscription de Moselle depuis juin 2007 et présidente du festival international du documentaire de Marseille. Le 17 mai 2012, Aurélie Filippetti a été nommée Ministre de la Culture et de la Communication. Elle annonce, le 25 août 2014, son intention de ne pas participer au second gouvernement de Manuel Valls.

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