En un seul monologue, Pascal Rambert déroule le fil d’une vie, de ses pulsions passionnées jusqu’à l’apaisement d’une fin espérée.
Le metteur en scène a taillé un rôle sur mesure pour Jacques Weber. Ce n’est pas son histoire, pourtant. Nous sommes à Hong Kong. Un écrivain y a été invité pour recevoir un prix. On l’a installé dans une chambre d’hôtel luxueuse, avec vue sur la baie. Le récit commence quand il sort un cadre. Le portrait de sa femme, décédée depuis un an. La pièce entière tient dans cette conversation avec elle, avec lui-même. C’est une histoire à plusieurs motifs qui s’y déploie. L’histoire de cette journée étrange, d’un écrivain un peu égaré dans ce pays qu’il ne comprend pas tout à fait. Leur histoire, celle d’un amour éclos à 15 ans qui n’a jamais cessé de brûler la vie par les deux bouts. L’histoire du monde, enfin, dont les enjeux géopolitiques viennent rencontrer le quotidien. Dans cet entremêlement plein d’émotion, l’homme range. Ranger, comme ranger son existence, mettre ses affaires en ordre avant de partir. Pour la rejoindre, évidemment, avec bonheur.
- Texte et mise en scène
- Pascal Rambert
- Jeu
- Jacques Weber
- Scénographie
- Pascal Rambert
- Collaboration artistique
- Pauline Roussille
En bref...
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