À travers un monologue aussi drôle que poignant, Carnets de galère met en scène le récit d’un jeune Afghan qui découvre la douleur de l’exil sans jamais, baisser les bras.
Deux grosses valises à roulettes pour tout décor. Il n’y a pas besoin de plus pour décrire la solitude, les méandres kafkaïens de l’administration, le regard des autres sur l’étranger… Kabouli, jeune homme Afghan, est parti de chez lui pour venir étudier en France. Talentueux, il entre à la Sorbonne, et est même reconnu pour la qualité de ses traductions. Il va pourtant traverser un enfer social et administratif qui le conduira de la France à la Hongrie, en passant par l’Autriche et l’Allemagne. Au fil de ce voyage initiatique qui résonne avec les tragédies de toutes les époques, il sera confronté aux multiples difficultés qu’implique le fait de se retrouver loin de chez soi, tout en l’ayant pourtant ardemment désiré. Porté par une fureur de vivre, ce parcours d’exilé est d’autant plus saisissant qu’il est largement inspiré du parcours de l’auteur de la pièce, Aiat Fayez, qui a vécu un voyage similaire.
- texte
- Aiat Fayez
- mise en scène
- Christine Letailleur
- avec
- Marco Caraffa
- création lumière
- Grégoire de Lafond
En bref...
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