Monologue de salle de classe aussi cocasse que profond, La Vrille nous embarque dans le monde intérieur d’un ado de 16 ans qui voudrait bien s’échapper…
L’élève ne rêve que d’une chose : sortir enfin de cette fichue salle de classe. Mais voilà : c’est impossible… Madame Duchemond, la prof, a clos la porte, et ne laissera personne s’échapper. À cause de « la menace », derrière le portail. Une évocation floue, qui nous poursuivra tout au long de la pièce, et qui cause cet enfermement. De râleries en questionnements, de pitreries en réflexions, cet élève enfermé bien malgré lui à l’école va s’adresser à sa classe dans un monologue bien plus profond qu’il n’y paraît. Sans avoir l’air d’y toucher, il nous dit son rapport à la vie, à l’école… aux adultes, à ce monde si « sécurisé » et au désir de liberté… Inspirée de multiples rencontres avec des lycéens, La Vrille compose à travers cette salle de classe fermée un instant suspendu qui laisse libre cours à l’expression de leurs sentiments. Une œuvre très juste sur les adolescents d’aujourd’hui qui remuera ados comme adultes.
- texte
- Marilyn Mattei
- mise en scène
- Colin Rey
- avec
- Christian Franz ou Fanny Godel-Reche (en alternance)
- scénographie et costumes
- Colin Rey
En bref...
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